lunes, 3 de diciembre de 2018

L'amour


Hace unos días me levanté gris y tristón y, camino del trabajo, me venía “l’amour” de la Carmen de Bizet a la cabeza, quizá con ansia de remediar mis males. La  letra dice así:
L'amour est un oiseau rebelle
que nul ne peut apprivoiser,
et c'est bien en vain qu'on l'appelle,
s'il lui convient de refuser.
Rien n'y fait, menace ou prière,
l'un parle bien, l'autre se tait:
Et c'est l'autre que je préfère,
Il n'a rien dit mais il me plaît.
L'amour! L'amour! L'amour! L'amour!
L'amour est enfant de Bohême,
il n'a jamais, jamais connu de loi;
si tu ne m'aimes pas, je t'aime
si je t'aime, prends garde à toi!
Si tu ne m’aimes pas,
Si tu ne m’aimes pas, je t’aime!
Mais, si je t’aime,
Si je t’aime, prends garde à toi!
L'oiseau que tu croyais surprendre
battit de l'aile et s'envola ...
l'amour est loin, tu peux l'attendre;
tu ne l'attends plus, il est là!
Tout autour de toi, vite, vite,
il vient, s'en va, puis il revient ...
tu crois le tenir, il t'évite,
tu crois l'éviter, il te tient.
Es un pájaro rebelde que no se deja domeñar ni por amenazas ni por súplicas. Sin más ley que su ley, si tú no lo amas él te ama, y entonces ¡prends garde à toi! Crees tenerlo pero entonces se echa a volar. Cuando ya no lo esperas, vuelve a estar ahí, a tu alrededor. Viene, se va, vuelve otra vez. Crees tenerlo y te evita. Crees que lo has despachado y te tiene. ¡Ah, l’amour!
¿Como el Espíritu Santo, que sopla donde quiere? Pero él sí se sujeta a súplica…

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